D’une manière générale, le rapport affirme que le groupement a procédé, dans un premier temps à la présélection des candidats. Puis, il a planifié et organisé le renforcement des capacités du personnel de collecte des données au travers d’une formation, donnée en deux cascades. La première cascade, a eu lieu à kinshasa. Animée par trois experts internationaux, elle était destinée aux candidats Formateurs-Coordonnateurs nationaux. Ensuite, formés, ces formateurs ont été déployés dans les différents sites des provinces cibles du projet, et ce en vue d’assurer et d’animer la formation des enquêteurs et de leurs superviseurs.
Ici, souligne le rapport, l’objectif a été de sélectionner des candidats, capables, de décrocher, après formation, les postes offerts. Pour y arriver, ces derniers devraient d’abord satisfaire aux différents tests d’évaluation de connaissances, organisés à la fin de chaque étape de la formation.
Pour garantir l’objectivité et la qualité dans le traitement des dossiers, poursuit-il, le groupement a constitué un panel de trois experts internes qui ont procédé à la présélection des candidats sur base des curriculums vitae reçus au regard des critères propres à chaque groupe.
Que ce soit pour le premier ou le second poste, le processus de recrutement a été le même, note-t-il : lancement de l’offre, à travers les plateformes digitales, envoie des cv et lettres de motivation par la même voie, pour les candidats intéressés. Ensuite, la présélection sur base des dossiers ; Enfin entretien pour la formation.
« Même si le poste de superviseur a été annoncé, tous les candidats ont été sélectionnés comme enquêteurs. Il appartiendra donc aux Formateurs- Coordonnateurs de chaque province cible d’identifier et de sélectionner, à l’issue des tests écrits et pratiques, organisés à la fin de la formation, les candidats les mieux placés pour occuper le poste de superviseur », a repris la source.
Aussi, à la fin du processus, 20 formateurs nationaux et 475 enquêteurs et superviseurs provinciaux ont été retenus pour effectuer, dans les provinces concernées, la collecte des données de l’enquête Endline du PAQUE.
Enfin, il rapporte les difficultés rencontrées par les parties prenantes au cours de ce processus. Et chute, par les recommandations.
Dans le présent article, il est question de la première phase, consacrée au recrutement du personnel.
Du recrutement. Evoquant ce point, le rapport soutient que le processus qui a conduit au recrutement de 3 catégories dudit personnel, à savoir les formateurs-coordonnateurs, les enquêteurs et superviseurs a été mené de manière objective, compétitive et transparente. Cela s’est traduit par la méthodologie de sélection et la publicité sur les plateformes digitales des offres ainsi que la mise sur pied d’un panel de traitement des dossiers.
Déroulement. S’agissant du poste des formateurs-coordonnateurs, le processus a commencé par le lancement, le 15 Mars 2022 de l’offre, à travers les sites suivants : www.mediacongo.net et www.cerpepp.com.
suivant : https://www.mediacongo.net/emploisociete31910 cerpepp formateurs coordonnateurs.html. Ou encore à : recrutement@cerpepp.com, pour les candidats intéressés qui étaient tenus d’envoyer leurs CV et lettres de motivation au plus tard le 21 mars 2022 à 11h59, heure de Kinshasa.
Puis s’est poursuivi avec la présélection sur base de dossiers ou CV, en fonction des critères ci-après :
Avoir un niveau d’étude minimum universitaire de Master ou Licence (BAC + 5) avec au moins 5 ans d’expérience dans un domaine tel que l’éducation, l’économie, la statistique, l’informatique ou tout autre domaine équivalent.
La maitrise par le (la) candidat (e) des logiciels CSPRO, SurveyCTO, KoboToolbox, Tangerine ou logiciels similaires.
L’expérience du (de) (la) candidat (e) dans l’administration du test ou la formation en matière d’EGRA, EGMA ou IPS (Indicateurs de Prestation de Services).
L’expérience d’au moins trois (03) ans du (de) (la) candidat (e) en matière d’enquête de type EGRA, EGMA, IPS, ACCELERE, PASEC, CIEAS, ou autres enquêtes de type socioéconomique ou humanitaire supervisées par des organisations internationales reconnues.
Pour ce poste, note le rapport, le groupement CERPEPP-IFOS a reçu, de l’ensemble du territoire national, tout compte fait, 327 CV aux profils variés (du Bac au Master ou Bac+5 et PhD en Economie, Droit, Sociologie, Sciences de Gestion/Management, Démographie, Développement Rural, Médecine, Sciences infirmières, Informatique, Lettres, Environnement, Philosophie, Pédagogie, Psychologie, etc.). Et après analyse, souligne-t-il, 18 candidats ont recueilli un avis strictement favorable, 30 CV étaient à réévaluer et 279 CV refusés.
Finalement, conclut-il, à l’issue des entretiens (interviews avec les 35 candidats présélectionnés), 28 candidats ont été présélectionnés pour prendre part à la seconde étape, la formation, prévue du 18 au 30 avril 2022 à Kinshasa, au Centre culturel Boboto dans la Commune de la Gombe.
Quant au poste des enquêteurs et superviseurs nationaux, le recrutement s’est fait dans les mêmes conditions que celui du poste précédent, explique la source. Lancement de l’appel à candidature, fait le 16 Mars 2022 sur les sites et à travers les liens ci-après : https://www.mediacongo.net/emploi et https://cerpepp.com/wp-content/uploads/2022/03/1-PLANCHE-PRESELECTION-PERSONNEL-PAQUE-Mars-2022.pdf pour la province.
En effet, cette fois encore, les candidats ont été invités à soumettre leurs CV et lettres de motivation au plus tard le 21 mars 2022 à 11h59, heure de Kinshasa, en précisant à quel poste ils souhaitaient candidater.
De même que pour le premier poste, la présélection s’est faite sur base de critères spécifiques, avec à la clé un nombre important de candidatures : 484 candidatures.